Dance of the nerve fait partie de ces albums que j'ai achetés les oreilles bouchées après avoir lu le dithyrambe "téléramesque" que voilà :
En fait, c'était écrit sur la jaquette - au passage, le graphiste doit être un copain du groupe qui survit en collant des découpages faits au cutter dans le catalogue des trois Suisses que l'on redoute - et ç'aurait dû me mettre la puce à l'oreille bouchée évoquée plus avant : Calc. Une feuille opaque qui sert à copier presque fidèlement le modèle original.
Et voilà le problème. C'est qu'en entendant Dance of the nerve, paru en 2007, j'ai parfois l'impression de m'être trompé de galette et d'avoir mis le lecteur le Sean Lennon sorti l'année précédente (Friendly fire). Si, si, écoutez les plages 2 (Cooking blood), 4 (Algebrasong), 9 (Set sail) et 10 (Rubber dolls) : ça vient de la voix du chanteur (Julien Pras) mais pas seulement.
Bref, pas la peine de décalquer quand on peut se payer l'original dont j'ai fini, également, par me lasser. Et je ne parle là que du fils Lennon-Ono. Parce qu'en ce qui concerne The Zombies et The Byrds...
N.B.: le www.calc-music.com évoqué par Emmanuel Tellier dans l'article de Télérama n'est plus.
Post-scriptum
Suite à une fatwa pop lancée sur ma personne, je corrige le tir : ça s'écoute Dance of the nerve - la preuve, j'ai remis la galette dans le lecteur pour cette chronique et, en plus, je trouve l'extrait live (vidéo ci-dessus) assez intéressant. Et il se peut très bien que cet album retrouve mes faveurs dans les décennies à venir. Quand j'aurai perdu la mémoire des années 60 !
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