jeudi 17 février 2011

Daft Punk - Discovery


Bon, alors là, pas de problème : Daft n'étant pas un prénom, c'est bien à la lettre "D" qu'il faut ranger ce CD - je dis ça pour le keum qui s'obstine à ranger Matt Bianco dans les "B", John Lee Hooker dans les "L" et Prefab Sprout dans les "S".
Sinon...
Quand je pars en vacances ou pour un long trajet en bagnole, j'ai une petite sacoche dans laquelle je peux glisser vingt-six CD et Discovery fait souvent la navette (humour !) pour ne pas dire toujours.
J'ai dû, comme pas mal de personnes, avoir connaissance de ce disque par les clips passés, dans l'ordre chronologique, à la télé. C'était sympa ces petits personnages manga, l'histoire de ce groupe qu'un méchant producteur modèle contre leur volonté. Un peu manichéen mais sympa comme tout.
Ce n'est pas pour autant que je me suis précipité, au bout de quatre tubes, acheter le CD. Non, non, non... J'ai attendu une opération fnac genre "le CD, 7 euros, les cinq pour 20 euros" pour l'acquérir. D'ailleurs, pour ce qui est du DVD avec tous les clips de Leiji Matsumoto, j'ai profité des soldes chez Carrouf : Interstella 5555 et D.A.F.T. (avec les clips du chien à la patte cassé et Around the world) pour, genre, 5 euros... mais là, je m'égare, revenons à Discovery.
Ce qui est étrange avec ce disque, c'est que chaque morceau est familier parce que chaque plage contient un son familier, déjà entendu ailleurs, chez un autre artiste, un autre groupe : là, un vocoder, là encore la cloche de Hell's bells ou de The Division bell (oui, c'est la même, probablement Big Ben), ici un sample de guitare, un break qui en rappelle un autre appartenant aux classiques du rock, un peu de piano électrique à la Supertramp, une vieille boîte à rythmes... Enfin, vous voyez ce que je veux dire ?
Car voir est aussi le verbe de Discovery : sans connaître les clips, vous pouvez vous faire votre cinéma dessus (la preuve ci-dessous, avec "l'ultrabuzzé" Daft hands).


D'aucuns diront : album commercial, formaté pour plaire au plus grand nombre et tu en fais la démonstration. Je rétorque : concept album, continuité mélodique concourant à un aspect symphonique de fin de siècle et tout le tralala verbeux... Résumons : j'aime.
Et principalement deux plages : la 6 - j'aime souvent la plage 6 d'un album, ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça ou alors les producteurs de skeuds me ciblent ;) -, Nightvision, morceau le plus calme de l'album ; et la 9, Something about us (vidéo ci-dessous), et là c'est surtout le côté basse funky qui me plaît et un peu les paroles, qui parlent simplement d'un amour impossible.
En revanche, c'est suivi de l'horrible Voyager, un morceau tout pourri qu'on dirait un fond sonore pour égrainer des pubs et des remerciements de sponsors sur une radio locale qui veut se la péter.
Et forcément, c'est là que le bât blesse : après s'être énervé à écouter Voyager, il faut se reconcentrer pour écouter les quatre dernières plages et l'album n'est plus tout à fait aussi enchanteur qu'au début. Et comme l'affirme l'ultime morceau : Too long, trop long, ç'aurait pu s'arrêter à la plage11, Veridis quo - même côté animation manga, ça fait une bonne fin.

2 commentaires:

  1. Si les posts à venir de ce blog sont tous aussi bons, je vais te demander de ne pas t'arrêter tout de suite, stp.

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  2. You're welcome ! Tu peux même être le premier abonné en cliquant dans la colonne de droite : je te ferai un "employé du mois" perpétuel dans cette colonne ;)
    En fait, je ne me sens pas qualifié pour parler de musique, rarement. Mais si je possède tant de CD - probablement moins que toi -, c'est qu'il y a bien une raison.
    Après, c'est comme le fromage de tête : on aime ou on vomit.

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